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 Pourquoi une opération au Panama ?

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A82nd507th
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A82nd507th


Messages : 553
Date d'inscription : 25/06/2010

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MessageSujet: Pourquoi une opération au Panama ?   Pourquoi une opération au Panama ? I_icon_minitimeSam 11 Déc - 1:11

Le traité Torrijos-Carter, qui a initié le processus de transfert du contrôle du canal au Panama, a été signé par le Président des États-Unis Jimmy Carter et le Président du Panama Omar Torrijos le 7 septembre 1977. Les relations entre les États-Unis et Noriega ont duré pendant 2 décennies (de 1959 au début des années 1980), lorsque Noriega était un élément actif des services de renseignement américains et salarié par la Central Intelligence Agency. Les relations de Noriega avec George H. W. Bush auraient commencé dans les années 1970, quand Bush était chef de la CIA.

Noriega a travaillé à faire progresser les intérêts américains en Amérique centrale, notamment en sabotant les forces du gouvernement socialiste au Nicaragua, les sandinistes, et révolutionnaires du FMLN de El Salvador, et recevant plus de 100 000 US $ par an pour ses services. Il a aussi travaillé avec la Drug Enforcement Administration afin de limiter les envois de drogues illicites vers les États-Unis, ce qui l'a amené à travailler avec les trafiquants de drogue eux-mêmes mais il est aussi accusé d'avoir été un agent double, pour avoir transmis des informations hautement confidentielles à Cuba, d'avoir facilité le transfert de technologies sensibles à des pays du bloc de l'est et d'avoir vendu des armes aux guerilleros pro-communistes d'Amérique latine et au gouvernement Sandiniste dès la fin des années 1970, les services de renseignement militaires américains tentant de l'espionner à partir de 1981, ignorant les activités de la CIA et vice-versa tandis que Noriega lui tentait d'infiltrer les unités de renseignement américains au Panama.

En 1987, il est lâché par les États-Unis, et en 1988, le président américain Ronald Reagan négocia avec le général Noriega, demandant à celui-ci de démissionner pacifiquement (tout en faisant pression sur lui avec plusieurs actes d'accusation liés au trafic de drogue et au racket devant les tribunaux américains en 1988). Plus tard fut incluse dans ces négociations la baisse du trafic de drogue vers les États-Unis.

En mars 1989, une tentative de coup d'État contre le gouvernement du Panama a été déjoué par les forces de Noriega. En mai 1989, pendant les élections nationales, une alliance de partis opposés à la dictature militaire de Manuel Noriega a compté les résultats de l'élection dans les circonscriptions du pays avant qu'ils soient envoyés aux centres régionaux. Leur compte a montré que leur candidat, Guillermo Endara avait battu Carlos Duque, candidat de la coalition pro-Noriega, dans un rapport de 3 contre 1. Endara fut roué de coups par les supporters de Noriega le jour suivant. Noriega déclara l'élection nulle et resta au pouvoir par la force, se rendant impopulaire parmi les Panaméens. Le gouvernement de Noriega insista sur le fait qu'ils avaient remporté l'élection présidentielle et que les irrégularités avaient été le fait des candidats des partis d'opposition soutenus par les États-Unis. Bush demanda à Noriega de respecter la volonté du peuple panaméen.

La Force de Défense du Panama (FDP), tournant le dos à Noriega, proposa de le remettre aux États-Unis ; ceci resta sans suite. En octobre 1989, Noriega déjoua une deuxième tentative de coup d'État dirigée par le major Moisés Giroldi. La pression monta sur Bush, qui fut traité de « mauviette » par les média pour ne pas avoir apporté d'aide au Panama. Bush déclara que les États-Unis ne négocieraient pas avec un trafiquant de drogue connu et nia avoir eu connaissance de la participation de Noriega au commerce de la drogue avant son acte d'accusation.

Les allégations du président Bush selon lesquelles les forces placées sous le commandement de Noriega auraient tiré et tué un soldat américain non armé, blessé un autre, arrêté et sauvagement battu un troisième soldat américain ainsi que brutalement interrogé sa femme, la menaçant par des abus sexuels, ont été citées devant le Conseil de sécurité des Nations unies comme un motif suffisant pour que l'invasion soit un acte de légitime défense au sens de l'article 51 de la Charte des Nations unies.

Trois évènements du 16 décembre furent cités (le 20 décembre) comme motifs par Bush.

Le 16 décembre eu lieu l'incident qui a conduit à la mort de l'officier de marine américaine, le lieutenant Robert Paz. Quatre militaires des États-Unis furent arrêtés à un barrage routier en dehors du siège du FDP dans le quartier El Chorrillo de Panama City. Le second lieutenant Paz fut arrêté et molesté à un point tel qu'il paniqua. Pendant qu'il essayait de fuir on lui tira dessus mortellement.

Le Département de la défense des États-Unis indiqua que les militaires n'étaient pas armés et circulaient dans un véhicule privé. Ils auraient tenté de fuir la scène seulement après que leur véhicule ait été entouré par une foule de civils et de soldats des FDP. Les FDP ont affirmé que les Américains étaient armés et en mission de reconnaissance.

Il a également été signalé par le Los Angeles Times que « selon l'armée américaine et les sources civiles » l'agent tué était un membre du « Hard Chargers ». L'objectif de ce groupe était de provoquer les membres de la FDP. Il a également été signalé que les tactiques du groupe étaient bien connus par les officiers américains qui étaient frustrés par les « provocations panaméennes commises sous la dictature de Manuel A. Noriega », bien que le groupe n'ait pas été sanctionné officiellement par les militaires. Le Pentagone a nié plus tard qu'un tel groupe ait jamais existé. Selon un fonctionnaire militaire des États-Unis, « les témoins de l'incident, un officier de la marine des États-Unis et son épouse ont été agressés par des soldats panaméens des Forces de défense pendant leur garde à vue ».

La justification officielle des États-Unis pour l'invasion a été exposée par le président George H. W. Bush le matin du 20 décembre quelques heures après le début de l'opération. Bush a énuméré quatre raisons pour cette invasion :

* La sauvegarde de la vie des citoyens des États-Unis au Panama. Dans sa déclaration, Bush fit valoir que Noriega avait déclaré que l'état de guerre existait entre les États-Unis et le Panama. Celui-ci avait également menacé la vie des quelque 35 000 citoyens américains qui y vivent. Il indiqua aussi qu'il y avait eu de nombreux affrontements entre les États-Unis et les forces de Panama, un marine américain avait été tué quelques jours plus tôt, et que plusieurs incidents de harcèlement de citoyens américains avaient eu lieu.
* La défense de la démocratie et les droits de l'homme au Panama.
* Lutte contre le trafic de drogue . Panama étant devenu un pôle du blanchiment d'argent de la drogue et un point de transit pour le trafic de drogue aux États-Unis et l'Europe.
* Protection de l'intégrité des Traités de Torrijos-Carter. Les membres du Congrès et d'autres politiciens américains indiquèrent que Noriega menaçait la neutralité du canal de Panama, et que les États-Unis avaient le droit, en vertu des traités, d'intervenir militairement pour protéger le canal.

En ce qui concerne l'une des raisons énoncées par les États-Unis pour justifier l'invasion, à savoir la déclaration de l'état de guerre formelle entre les États-Unis et le Panama, Noriega insista sur le fait que cette déclaration faisait référence à un état de guerre de fait dirigée par les États-Unis contre le Panama. Sous la forme de ce qu'il déclara être de dures sanctions économiques et la constante provocation par des manœuvres militaires (Opérations Purple Storm et Sand Flea) qui étaient interdites par le Traité Torrijos-Carter. Les États-Unis avaient fermé les yeux sur les exactions de Noriega depuis les années 1970. Noriega a ensuite été l'objet d'implication directe dans des opérations de trafic de drogue. Panama soutint que avant la « déclaration de guerre » contre les États-Unis, aucune action hostile ne fut engagé contre tout autre pays.

Source : Wikipédia
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